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Y a des randamp;ecirc;ves qui sortent jamais d'la boandamp;icirc;te àrandamp;ecirc;ves,Un peu comme des cargos rouillésQui restent en rade au bout d'un quai.J'ai randamp;ecirc;vé de filer vers la croix du sud,De croiser au large des Bermudes,Et repartir quand le vent se lève,Prendre l'ouragan dans ma voileEt voler des parfums de filles à l'escale.Pas l'temps, pas l'choixC'est tant pis pour moi......Et le soleil qui déclineVoile d'un reflet carminTes yeux bleu marineEt mon blues marin.Y a des phrases qu'on raye jamais de son ardoise.On a tous un vieux manuscritD'un bouquin qu'on n'a pas écrit.J'ai randamp;ecirc;vé de nuits d'opium avec Rimbaud,De trafic de rhum à Colombo,De jonques et de lagons turquoise.J'étais pas Monfreid ni Cendrars,On n'a pas dandamp;ucirc; fréquenter les mandamp;ecirc;mes bars.Pas l'choix, pas l'tempsEt fin du roman...Et le soleil qui déclinesalue d'un sourire candamp;acirc;linTes yeux bleu marineEt mon blues marinY a des horizons qui changent jamais de place.On est en bordée sur le portEt on oublie de monter à bord.J'ai randamp;ecirc;vé sans doute un peu fort, un peu loin,Mais c'est le randamp;ecirc;ve qui nous tient,Besoin d'espoir, besoin d'espace.J'connaitrai jamais la légendeQui a donné le blues à la mer d'Irlande.Y a l'temps qui joue,C'est tant pis pour nous.Et le soleil qui déclineColore d'un peu de chagrinTes yeux bleu-marineEt mon blues marin......Y a des randamp;ecirc;ves qui sortent jamais de la boandamp;icirc;te àrandamp;ecirc;ve.
Michel Fugain
Bleu marine et blues marin
Bleu marine et blues marin
Y a des randamp;ecirc;ves qui sortent jamais d'la boandamp;icirc;te àrandamp;ecirc;ves,Un peu comme des cargos rouillésQui restent en rade au bout d'un quai.J'ai randamp;ecirc;vé de filer vers la croix du sud,De croiser au large des Bermudes,Et repartir quand le vent se lève,Prendre l'ouragan dans ma voileEt voler des parfums de filles à l'escale.Pas l'temps, pas l'choixC'est tant pis pour moi......Et le soleil qui déclineVoile d'un reflet carminTes yeux bleu marineEt mon blues marin.Y a des phrases qu'on raye jamais de son ardoise.On a tous un vieux manuscritD'un bouquin qu'on n'a pas écrit.J'ai randamp;ecirc;vé de nuits d'opium avec Rimbaud,De trafic de rhum à Colombo,De jonques et de lagons turquoise.J'étais pas Monfreid ni Cendrars,On n'a pas dandamp;ucirc; fréquenter les mandamp;ecirc;mes bars.Pas l'choix, pas l'tempsEt fin du roman...Et le soleil qui déclinesalue d'un sourire candamp;acirc;linTes yeux bleu marineEt mon blues marinY a des horizons qui changent jamais de place.On est en bordée sur le portEt on oublie de monter à bord.J'ai randamp;ecirc;vé sans doute un peu fort, un peu loin,Mais c'est le randamp;ecirc;ve qui nous tient,Besoin d'espoir, besoin d'espace.J'connaitrai jamais la légendeQui a donné le blues à la mer d'Irlande.Y a l'temps qui joue,C'est tant pis pour nous.Et le soleil qui déclineColore d'un peu de chagrinTes yeux bleu-marineEt mon blues marin......Y a des randamp;ecirc;ves qui sortent jamais de la boandamp;icirc;te àrandamp;ecirc;ve.