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J'ai le souvenir d'une nuit,Une nuit de mon enfanceToute pareille à celle-ci,Une longue nuit de silence.Moi qui ne me souviens jamaisDu passé qui m'importune,C'est drandamp;ocirc;le, j'ai gardé le secretDe cette longue nuit sans lune.J'ai le souvenir d'une nuit,D'une nuit de mon enfance,Toute pareille à celle-ci,Une longue nuit de silence.Soudain, je me suis réveillée.Il y avait une présence.Soudain, je me suis réveilléeDans une demi somnolence.C'était au dehors. On parlait,A voix basse, comme un murmure,Comme un sanglot étouffé,Au dehors, j' en étais sandamp;ucirc;re.J' ai le souvenir d'une nuit,D'une nuit de mon enfanceToute pareille à celle-ci,Une longue nuit de silence.J'allais, à demi éveillée,Guidée par l'étrange murmure.J'allais, à demi éveillée,Suivant une allée obscure.Il y eut, je me le rapelle,Surgissant de l'allée obscure,Il y eut un bruissement d'ailesLà, tout contre ma figure.C'était au c?ur de la nuit.C'était une forandamp;ecirc;t profonde.C'était là, comme cette nuit,Un bruit sourd venant d'outre-tombe.Qui es-tu pour me revenir ?Quel est donc le mal qui t'enchaandamp;icirc;ne ?Qui es-tu pour me revenirEt veux-tu que, vers toi, je vienne ?S' il le faut, j'irais encoreTant et tant de nuits profondes,Sans jamais revoir l'aurore,Sans jamais revoir le mondePour qu'enfin tu puisses dormir,Pour qu'enfin ton c?ur se repose,Que tu finisses de mourirSous tes paupières déjà closes.J'ai le souvenir d'une nuit,Une nuit de mon enfance,Toute pareille à celle-ciFroide et lourde de silence...
Barbara
Au coeur de la nuit
Au coeur de la nuit
J'ai le souvenir d'une nuit,Une nuit de mon enfanceToute pareille à celle-ci,Une longue nuit de silence.Moi qui ne me souviens jamaisDu passé qui m'importune,C'est drandamp;ocirc;le, j'ai gardé le secretDe cette longue nuit sans lune.J'ai le souvenir d'une nuit,D'une nuit de mon enfance,Toute pareille à celle-ci,Une longue nuit de silence.Soudain, je me suis réveillée.Il y avait une présence.Soudain, je me suis réveilléeDans une demi somnolence.C'était au dehors. On parlait,A voix basse, comme un murmure,Comme un sanglot étouffé,Au dehors, j' en étais sandamp;ucirc;re.J' ai le souvenir d'une nuit,D'une nuit de mon enfanceToute pareille à celle-ci,Une longue nuit de silence.J'allais, à demi éveillée,Guidée par l'étrange murmure.J'allais, à demi éveillée,Suivant une allée obscure.Il y eut, je me le rapelle,Surgissant de l'allée obscure,Il y eut un bruissement d'ailesLà, tout contre ma figure.C'était au c?ur de la nuit.C'était une forandamp;ecirc;t profonde.C'était là, comme cette nuit,Un bruit sourd venant d'outre-tombe.Qui es-tu pour me revenir ?Quel est donc le mal qui t'enchaandamp;icirc;ne ?Qui es-tu pour me revenirEt veux-tu que, vers toi, je vienne ?S' il le faut, j'irais encoreTant et tant de nuits profondes,Sans jamais revoir l'aurore,Sans jamais revoir le mondePour qu'enfin tu puisses dormir,Pour qu'enfin ton c?ur se repose,Que tu finisses de mourirSous tes paupières déjà closes.J'ai le souvenir d'une nuit,Une nuit de mon enfance,Toute pareille à celle-ciFroide et lourde de silence...