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Chez la jolie Rosette au café du canalSur le tronc du tilleul qui ombrageait le balOn pouvait lire sous deux c?urs entrelacésIci on peut apporter ses baisersMoi, mes baisers je les avais perdusEt je croyais déjà avoir tout embrasséMais je ne savais pas que tu étais venueEt que ta bouche neuve en était tapisséeLa chance jusqu'ici ne m'avait pas souriSur mon berceau les fées se penchaient pas beaucoupEt chaque fois que je tombais dans un carré d'ortiesY avait une guandamp;ecirc;pe qui me piquait dans le couPourtant ma chance aujourd'hui elle est làSous la tonnelle verte de tes cils courbésQuand tu m'as regardé pour la première foisMa vieille liberté s'est mise à tituberOn était seul au monde dans ce bal populeuxEt dans une seule main j'emprisonnais ta tailleTes seins poussaient les plis de ton corsage bleuIls ont bien failli gagner le batailleJ'aime le ciel parce qu'il est dans tes yeuxJ'aime l'oiseau parce qu'il sait ton nomJ'aime ton rire et tous ces mots curieuxQue tu viens murmurer au col de mon vestonEt je revois tes mains croisées sur ta poitrineTes habits jetés sur une chaise au pied du litTon petit c?ur faisait des petits bonds de sardineQuand j'ai posé ma tandamp;ecirc;te contre luiDieu, tu remercies Dieu ça c'est de toiMais mon amour pour toi est autrement plus fortEst-ce que Dieu aurait pu dormir auprès de toiPendant toute une nuit sans toucher à ton corpsChez la jolie Rosette au café du canalSur le tronc du tilleul qui ombrageait le balOn pouvait lire sous deux c?urs entrelacésIci on peut apporter ses baisers
Perret Pierre
Au café du canal
Au café du canal
Chez la jolie Rosette au café du canalSur le tronc du tilleul qui ombrageait le balOn pouvait lire sous deux c?urs entrelacésIci on peut apporter ses baisersMoi, mes baisers je les avais perdusEt je croyais déjà avoir tout embrasséMais je ne savais pas que tu étais venueEt que ta bouche neuve en était tapisséeLa chance jusqu'ici ne m'avait pas souriSur mon berceau les fées se penchaient pas beaucoupEt chaque fois que je tombais dans un carré d'ortiesY avait une guandamp;ecirc;pe qui me piquait dans le couPourtant ma chance aujourd'hui elle est làSous la tonnelle verte de tes cils courbésQuand tu m'as regardé pour la première foisMa vieille liberté s'est mise à tituberOn était seul au monde dans ce bal populeuxEt dans une seule main j'emprisonnais ta tailleTes seins poussaient les plis de ton corsage bleuIls ont bien failli gagner le batailleJ'aime le ciel parce qu'il est dans tes yeuxJ'aime l'oiseau parce qu'il sait ton nomJ'aime ton rire et tous ces mots curieuxQue tu viens murmurer au col de mon vestonEt je revois tes mains croisées sur ta poitrineTes habits jetés sur une chaise au pied du litTon petit c?ur faisait des petits bonds de sardineQuand j'ai posé ma tandamp;ecirc;te contre luiDieu, tu remercies Dieu ça c'est de toiMais mon amour pour toi est autrement plus fortEst-ce que Dieu aurait pu dormir auprès de toiPendant toute une nuit sans toucher à ton corpsChez la jolie Rosette au café du canalSur le tronc du tilleul qui ombrageait le balOn pouvait lire sous deux c?urs entrelacésIci on peut apporter ses baisers