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Je me souviens du temps où j'étais un poèteJe filais dans le vent sur ma motocycletteMa guitare sur le dosEt la tandamp;ecirc;te pleine de motsJe m'arrandamp;ecirc;tais parfois pour cueillir une fleurPour cueillir une fille sur le bord d'un cheminOu bien lorsqu'il y avait une panne à mon moteurEt puis je repartais un peu plus loinSoleil ou mauvais temps c'était toujours la fandamp;ecirc;teJe dormais dans les champs parmi les pandamp;acirc;querettesMe lavais dans le ruisseauEn écoutant les oiseauxJe volais quelques fruits et c'était un festinLe vin rouge était rare mais l'ivresse était làJe ne mourais jamais ni de soif ni de faimEt je ne faisais rien de mes dix doigtsEt puis de temps en temps je chantais à tue-tandamp;ecirc;teQuand ça plaisait aux gens je leur faisais la quandamp;ecirc;teÇa ne rapportait pas lourdMais c'était bien assez pourPour aller boire un verre avec tous les copainsLes amis de toujours de tous les continentsTous les gitans tous les nomades musiciensEt tous ceux qui vivaient de l'air du tempsJe me rappelle ce temps où j'étais un poèteJ'étais adolescent ni ange ni trop bandamp;ecirc;teCe temps-là est révoluJe ne le reverrai plusEt s'il m'arrive de croiser sur mon cheminUn de ceux qui ressemblent à celui que je fusJe lui fais un salut un signe de la mainC'est mon adolescence que je salueJe lui fais un salut un signe de la mainOu bien je fais semblant de ne l'avoir pas vu
Moustaki Georges
Adolescence
Adolescence
Je me souviens du temps où j'étais un poèteJe filais dans le vent sur ma motocycletteMa guitare sur le dosEt la tandamp;ecirc;te pleine de motsJe m'arrandamp;ecirc;tais parfois pour cueillir une fleurPour cueillir une fille sur le bord d'un cheminOu bien lorsqu'il y avait une panne à mon moteurEt puis je repartais un peu plus loinSoleil ou mauvais temps c'était toujours la fandamp;ecirc;teJe dormais dans les champs parmi les pandamp;acirc;querettesMe lavais dans le ruisseauEn écoutant les oiseauxJe volais quelques fruits et c'était un festinLe vin rouge était rare mais l'ivresse était làJe ne mourais jamais ni de soif ni de faimEt je ne faisais rien de mes dix doigtsEt puis de temps en temps je chantais à tue-tandamp;ecirc;teQuand ça plaisait aux gens je leur faisais la quandamp;ecirc;teÇa ne rapportait pas lourdMais c'était bien assez pourPour aller boire un verre avec tous les copainsLes amis de toujours de tous les continentsTous les gitans tous les nomades musiciensEt tous ceux qui vivaient de l'air du tempsJe me rappelle ce temps où j'étais un poèteJ'étais adolescent ni ange ni trop bandamp;ecirc;teCe temps-là est révoluJe ne le reverrai plusEt s'il m'arrive de croiser sur mon cheminUn de ceux qui ressemblent à celui que je fusJe lui fais un salut un signe de la mainC'est mon adolescence que je salueJe lui fais un salut un signe de la mainOu bien je fais semblant de ne l'avoir pas vu