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Mon oncle Albert, c'est un millionnaireIl a fait son argent avec la guerreY a eu un contrat du gouvernementPour payer je ne sais quoi en cimentAlors comme il était payé au tempsComme bien entendu, il a pris son tempsEt mandamp;ecirc;me ça lui a pris tellement de tempsQu'il vit de ses rentes depuis ce tempsComme de raison c'est le Dieu d'la familleQuand il vient pour faire des déclamationsIl faut parler comme des petites fillesAfin de lui faire une bonne impressionDans nos p'tites tandamp;ecirc;tes, nos petites tandamp;ecirc;tes d'enfantsOn se dit: En tout cas, si l'argentFait pas l'bonheur tout comme les galonsAu moins on est bien reçu dans les salonsPaparling queting queting quetong tongPaparling queting queting quetong tongMa tante Ida, la s?ur de mon pèreEst reconnue pour andamp;ecirc;tre une vraie commèreEt un jour maman l'a dit à papaPapa, lui, n'a pas du tout aimé çaC'est pas qu'sa s?ur, il l'aimait tellementMais entre frères et s?urs on se défendCe n'est pas toujours comme ça au foyerMais tout change lorsqu'on est mariéEn tous les cas, v'là mon père en colèreEt après gueuler sur ma tante ClaireMa tante Claire du candamp;ocirc;té de mamanQui d'après lui avait des amantsDans nos p'tits c?urs, nos p'tits c?urs de dix ansOn savait pas c'que c'était des amantsMais quand mandamp;ecirc;me quand elle vint nous visiterPour l'embrasser on s'est bouché le nezPaparling queting queting quetong tongPaparling queting queting quetong tongMon oncle Arthur c'est un gros taureauTous les hivers, il part pour l'OntarioIl s'en va travailler dans les chantiersFaire la cuisine car il est cuisinierQuand il revient avec le printempsIl a les poches ben bourrées d'argentIl prend un coup et avec une guidouneIl vient chercher mon père pour une ballouneMa mère dit: Hector, reste à la maisonMais il s'en va quand mandamp;ecirc;me comme de raisonQuand il revient avec un coup dans l'corpsNous autres, les jeunes, il faut qu'on reste dehorsLes voisins appellent Radio-PoliceAvant qu'ils finissent par s'assommerEt le lendemain matin l'institutriceNous parle de la douceur du foyerPaparling queting queting quetong tongPaparling queting queting quetong tong
Lévesque Raymond
La famille
La famille
Mon oncle Albert, c'est un millionnaireIl a fait son argent avec la guerreY a eu un contrat du gouvernementPour payer je ne sais quoi en cimentAlors comme il était payé au tempsComme bien entendu, il a pris son tempsEt mandamp;ecirc;me ça lui a pris tellement de tempsQu'il vit de ses rentes depuis ce tempsComme de raison c'est le Dieu d'la familleQuand il vient pour faire des déclamationsIl faut parler comme des petites fillesAfin de lui faire une bonne impressionDans nos p'tites tandamp;ecirc;tes, nos petites tandamp;ecirc;tes d'enfantsOn se dit: En tout cas, si l'argentFait pas l'bonheur tout comme les galonsAu moins on est bien reçu dans les salonsPaparling queting queting quetong tongPaparling queting queting quetong tongMa tante Ida, la s?ur de mon pèreEst reconnue pour andamp;ecirc;tre une vraie commèreEt un jour maman l'a dit à papaPapa, lui, n'a pas du tout aimé çaC'est pas qu'sa s?ur, il l'aimait tellementMais entre frères et s?urs on se défendCe n'est pas toujours comme ça au foyerMais tout change lorsqu'on est mariéEn tous les cas, v'là mon père en colèreEt après gueuler sur ma tante ClaireMa tante Claire du candamp;ocirc;té de mamanQui d'après lui avait des amantsDans nos p'tits c?urs, nos p'tits c?urs de dix ansOn savait pas c'que c'était des amantsMais quand mandamp;ecirc;me quand elle vint nous visiterPour l'embrasser on s'est bouché le nezPaparling queting queting quetong tongPaparling queting queting quetong tongMon oncle Arthur c'est un gros taureauTous les hivers, il part pour l'OntarioIl s'en va travailler dans les chantiersFaire la cuisine car il est cuisinierQuand il revient avec le printempsIl a les poches ben bourrées d'argentIl prend un coup et avec une guidouneIl vient chercher mon père pour une ballouneMa mère dit: Hector, reste à la maisonMais il s'en va quand mandamp;ecirc;me comme de raisonQuand il revient avec un coup dans l'corpsNous autres, les jeunes, il faut qu'on reste dehorsLes voisins appellent Radio-PoliceAvant qu'ils finissent par s'assommerEt le lendemain matin l'institutriceNous parle de la douceur du foyerPaparling queting queting quetong tongPaparling queting queting quetong tong