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Les madames qui venaientvoir notre oncle après dandamp;icirc;ner,on les appelait tante Jeanne.Ce n'étaient jamais les mandamp;ecirc;mes,mais on les aimait quand mandamp;ecirc;me,on aimait nos tantes Jeanne.C'est tonton qui était contentquand il enlevait leurs dents.Il les appelait 'Chère Jeanne.''Oh, les jolies vacancesquand une tante Jeanne venait.Oui, les jolies vacancesque notre tonton se payait.Nous, quand on me demandaitcombien de tantes on avait,on avait de tantes Jeanne,on disait qu'on savait pas.Quand on aime, on compte pas,compte pas ses tantes Jeanne.Ce qui était important,c'est que tonton soit content,soit content des tantes Jeanne.Hé, les jolies vacancesquand une tante Jeanne venait.Ah, les jolies vacancesque notre tonton nous payait.Nous, ça nous arrangeait bien,on nous envoyait au cinéma.En échange on promettait biende ne rien dire à grand-papa.Quand on rentrait vers minuit,on ne faisait pas de bruit,pas de bruit pour tante Jeanne.Dire qu'on était trop petitpour en avoir une aussiune aussi de chère Jeanne.Pour le petit déjeunertonton était toujours gai,jorobobo et bobobori, chère Jeanne.Ah, les jolies vacancesquand une tante Jeanne venait.Ah, les jolies vacancesque notre tonton se payait.Maintenant on a grandi,notre tonton a vieilliet vieilli les tantes Jeanne.Mais nous, quand on va le voir,comme il a plus de mémoire,on réveille les tantes Jeanne.Alors il est tout content,il retrouve le bon temps,le bon temps des chères Jeanne.Et puis, les jolies vacancesdes tantes Jeanne passaient,oui, les jolies vacances.Viens tonton, on va t'embrasser.
Gilbert Becaud
Les tantes Jeanne
Les tantes Jeanne
Les madames qui venaientvoir notre oncle après dandamp;icirc;ner,on les appelait tante Jeanne.Ce n'étaient jamais les mandamp;ecirc;mes,mais on les aimait quand mandamp;ecirc;me,on aimait nos tantes Jeanne.C'est tonton qui était contentquand il enlevait leurs dents.Il les appelait 'Chère Jeanne.''Oh, les jolies vacancesquand une tante Jeanne venait.Oui, les jolies vacancesque notre tonton se payait.Nous, quand on me demandaitcombien de tantes on avait,on avait de tantes Jeanne,on disait qu'on savait pas.Quand on aime, on compte pas,compte pas ses tantes Jeanne.Ce qui était important,c'est que tonton soit content,soit content des tantes Jeanne.Hé, les jolies vacancesquand une tante Jeanne venait.Ah, les jolies vacancesque notre tonton nous payait.Nous, ça nous arrangeait bien,on nous envoyait au cinéma.En échange on promettait biende ne rien dire à grand-papa.Quand on rentrait vers minuit,on ne faisait pas de bruit,pas de bruit pour tante Jeanne.Dire qu'on était trop petitpour en avoir une aussiune aussi de chère Jeanne.Pour le petit déjeunertonton était toujours gai,jorobobo et bobobori, chère Jeanne.Ah, les jolies vacancesquand une tante Jeanne venait.Ah, les jolies vacancesque notre tonton se payait.Maintenant on a grandi,notre tonton a vieilliet vieilli les tantes Jeanne.Mais nous, quand on va le voir,comme il a plus de mémoire,on réveille les tantes Jeanne.Alors il est tout content,il retrouve le bon temps,le bon temps des chères Jeanne.Et puis, les jolies vacancesdes tantes Jeanne passaient,oui, les jolies vacances.Viens tonton, on va t'embrasser.